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Former 1000 pasteurs en 10 ans

Les secondes Assises de la formation, organisées par le CNEF le mois dernier, ont mis en évidence un besoin urgent de 1000 pasteurs à former dans les dix prochaines années.

La formation des pasteurs de demain commence dès aujourd’hui. Le corps pastoral évangélique du pays doit se renouveler. Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) évalue un besoin d’au moins 1000 pasteurs à former dans les dix prochaines années.

Réunis à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) les 4 et 5 avril, les principaux acteurs de la formation biblique et théologique d’Europe francophone et les responsables des unions d’Eglises membres du CNEF ont dressé un constat préventif. Au total, une cinquantaine de personnes ont pris part à ces échanges. «Ces secondes Assises ont démontré le besoin de se concerter et de trouver des synergies de collaboration pour accompagner la croissance de nos Eglises, avec des hommes et des femmes solidement fondés dans l’Ecriture, bien formés et équipés pour le ministère», indique le CNEF dans une publication du 6 mai. Par ailleurs, l’estimation ne prend pas en compte les besoins de ministères générés par les implantations d’Eglise en cours et à venir.

Quatre projets retenus

Ces secondes Assises de la formation, après celles de mars 2020, ont ainsi fait émerger plusieurs projets. Quatre ont particulièrement retenu l’attention. Les membres ont plébiscité la création d’un service, au sein du Conseil, dédié aux étapes de la vocation pastorale. Les représentants recommandent également une rencontre annuelle entre les instituts de formations, les unions d’Eglises et les œuvres de jeunesse affiliés.

Les deux autres projets sont un travail de réflexion sur le modèle pédagogique de formation des ministères, et la mise en place d’un modèle de formation par alternance des pasteurs. «Des groupes de travail vont explorer la faisabilité de ces projets qui seront présentés au comité représentatif du CNEF en septembre prochain», précise l’instance, qui changera de président en juin. A noter, le 5 mai, la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine a dévoilé un projet de développement pour former elle aussi davantage de responsables.

 

Source : https://www.evangeliques.info

Le temps des ventes paroissiales

La vie des paroisses reprend, notamment par les ventes au profit des Entraides. «Mis sous cloche» durant deux ans, ces grands rassemblements obéissent à des choix stratégiques, entre innovation et tradition

Bien que voisines, les paroisses de Levallois, l’Étoile et Neuilly ont fait des choix différents pour s’adapter aux besoins de financement de leurs actions d’entraide.

Rassembler la paroisse

Pour répondre au besoin de rencontre des paroissiens après la période du masque, les équipes de Neuilly se sont réunies afin de remettre sur pied une vente pour l’Entraide les 20 et 21 mai. Il fallait à la fois rassembler une paroisse autour de ses habitudes et innover pour prendre en compte le besoin de convivialité alors que les attroupements incitent encore à la prudence. Les stands classiques ont donc constitué une base sûre de l’organisation, comme l’inamovible Cave à vin de Calvin centrée sur le Bordeaux. Pour décaler les habitudes, quelques crus de Bourgogne ou de Champagne viennent cette année agrémenter les étals… « on est en lisière de l’excentricité » s’amuse l’un des clients réguliers.

Parier sur la convivialité

Plus sérieusement un principe de précommande a été choisi, pour prévoir les quantités et surtout faciliter et sécuriser les échanges sur place le jour dit. Concessions à la pandémie toujours active, de tels aménagements d’organisation dégagent de l’espace assurent une fluidité de circulation des participants. Or c’est cette fluidité qui incite au dialogue et participe à l’ambiance du moment. Outre les stands classiques remis en ordre de marche comme les confitures, les vêtements ou les jouets, des nouveautés sont apparues pour donner une touche de sourire supplémentaire et accueillir les familles. Bijoux, art en plein air ou objets de décoration renforceront cette convivialité qui a tant manqué. Et, ajoute Corinne Mallet responsable de la vente, un effort particulier a été consacré aux temps d’échanges à l’extérieur : déjeuner, salon de thé et dîner. Car pour elle l’Église est communauté, lieu de rencontre.

Ouvrir à d’autres horizons

De l’autre côté du périphérique, les choix ont plutôt porté sur l’artisanat, source de voyage par les découvertes. La paroisse de l’Étoile a bien sûr assuré la reprise des comptoirs traditionnels pour sa vente d’avril, favorisant le don des articles exposés. Le miel des ruches installées sur le toit du temple a pris une valeur symbolique, les abeilles continuant de s’affairer, Covid ou non. Mais cette année, explique la coordinatrice Hélène Michelin, l’accent mis sur l’élargissement des horizons s’est traduit par des articles artisanaux en cuir, des tissus indiens apportés par une paroissienne, des bijoux fantaisie d’un atelier ami ou un dîner centré sur l’Arménie. Derrière chaque choix, un espace de vie et de témoignage se laisse appréhender et participe à montrer la présence de l’Église universelle.

Solidarités locales

Un peu plus au nord, les positions sont plus axées sur le soutien matériel direct aux populations. En quelques années, les ventes se sont transformées en braderies et ont évolué vers la création d’une boutique solidaire que la paroisse de Levallois a inaugurée en mars dernier. Pour Aline Delobel, présidente de l’Entraide, le pari du lien avec la ville s’est fait sur la régularité de l’engagement avec deux ouvertures par semaine. Ici, les choix sont évidemment classiques pour une boutique avec vêtements, linge, vaisselle ou livres à très bas prix.

Ces différentes approches entre originalité, ouverture et engagement peuvent donner des idées à d’autres. Chacune à sa façon fait vivre la mission de l’Église, tendue entre la chaleur d’une communauté et l’ouverture au monde.

 

Source : https://regardsprotestants.com/vie-protestante/le-temps-des-ventes-paroissiales/

Les églises en chantier

Alors que les paroisses hésitent de plus en plus à entretenir leurs églises, l’air est à de nouvelles politiques et à de nouvelles voies de financement des chantiers.

 

Dans une enquête de l’Uepal menée en 2018, les paroisses protestantes d’Alsace et de Moselle déclaraient en mauvais état plus d’une quarantaine de leurs églises et temples. 30% des édifices protestants n’avaient pas encore entamé de mises aux normes en matière d’accessibilité. Leurs besoins de travaux les plus pressants concernent le chauffage et l’isolation thermique. Pourtant, les chantiers sont de moins en moins nombreux.

En 2018, un tiers des paroisses se projetait dans des travaux à venir d’ici 2019 ; contre moins de 10 % à l’horizon 2022. Entre temps, la tendance s’est confirmée avec la pandémie. «Nous sommes dans une période d’hésitation», observe Lysiane Collon-Bender, directrice des services de l’Uepal. « Les paroisses estiment qu’elles n’ont pas les moyens de s’engager, parfois sur plusieurs années. » Deux projets de travaux annoncés à l’ESP sur dix n’aboutiraient pas à une demande officielle d’aide à cette instance de solidarité financière de l’Uepal, faute de plan de financement.

Si les travaux sur les églises luthériennes bénéficient d’un tiers de participation des municipalités, celle-ci tombe à 14,5 % pour les temples réformés, plus rarement propriétés des communes. Que les édifices appartiennent ou non à ces dernières, l’entretien des intérieurs ne leur incombent pas. C’est pourtant aujourd’hui le premier besoin des paroisses. De manière générale, la baisse de ressources des collectivités réduit à peau de chagrin les sommes qu’elles mettent à disposition.

« Le monde change. Il nous faut trouver d’autres moyens », martèle Marc Seiwert, qui porte DéFi (Développement financier et patrimonial), le nouveau dispositif de l’Uepal de soutien aux projets des paroisses. Le chargé de mission les encourage à la créativité pour inventer des événements porteurs de bénéfices. La Fondation du patrimoine peut subventionner des projets, sur sélection et à hauteur d’une levée de fond parallèle. Depuis 2008, la Fondation Uepal aide les paroisses à collecter des dons, et mêmes des gros, en offrant des avantages fiscaux convaincants, grâce à la Fondation du protestantisme qui l’abrite.

Nouveau carnet d’adresse

« La recherche de fonds est un métier », reconnaît Marc Seiwert, conscient de l’énergie qu’une telle tâche peut demander à des bénévoles. L’Uepal est en plein recrutement d’un professionnel du domaine, dont le poste sera adossé au réseau Défi. « Il y a toute une base de données à constituer », rapporte Marc Seiwert, alors que le carnet d’adresses de l’Uepal se limite pour l’heure aux élus.

Le mécénat d’entreprise en est à ses balbutiements. Moins d’une dizaine de legs profite chaque année à des paroisses de l’Uepal. « Il y a là un vrai potentiel et une communication à faire pour les encourager », annonce Marc Seiwert. Les avantages fiscaux des établissements publics du culte en Alsace et en Moselle leur permettent de percevoir les legs en direct, en passant par un notaire.

L’Uepal a cependant un regard dessus. Comme pour les aides de l’ESP, plafonnées à 20000 euros. Leur politique est d’inciter les paroisses à inscrire leurs travaux dans un projet de vie plus large. Elle s’est accentuée avec l’entrée en fonctionnement de DéFi. Si la plupart des demandeurs d’autorisation de legs et de financement de travaux sont informés en amont de ces conditions, il arrive que les décisions soient ajournées. Les paroisses sont alors renvoyées vers un accompagnement de DéFi.

La majeure partie des paroisses de l’Uepal détient plusieurs lieux de culte. Beaucoup trop, assume Marc Seiwert. « Il faudra faire des choix. » Pour l’Uepal, se séparer d’églises annexes plutôt que de s’engouffrer dans de lourds travaux d’entretien ne doit plus être un tabou.

 

source : https://regardsprotestants.com/vie-protestante/tres-cheres-eglises/

Un lotissement chrétien bientôt en construction

A L’Ile-Bouchard (Indre-et-Loire), le promoteur immobilier Monasphère a déposé le projet de construction d'un lotissement chrétien. Les travaux pourraient débuter dès cet été.

Un lotissement chrétien va sortir de terre. C’est en tout cas le projet déposé auprès de la mairie de l’Ile-Bouchard par Monasphère. Ce promoteur immobilier, créé par deux jeunes catholiques, ambitionne d’accueillir les premières familles d’ici 2024. Pour cela, les travaux devraient débuter cet été sur le terrain en friche, sauf décision contraire des pouvoirs publics. En effet, le maire a transmis le dossier aux services de l’Etat. Dans un communiqué du 17 janvier, il précisait: «Ce projet est réalisé à titre privé. Ma qualité de maire ne me confère pas de me prononcer sur tout autre aspect de cette demande.»

Une centaine de lotissements identiques en France

Si ce projet aboutit, il devrait accueillir dix-sept familles, chrétiennes ou non chrétiennes. «Le projet n’est absolument pas destiné aux seuls catholiques ou aux seuls chrétiens en général», assure Damien Thomas, cofondateur de Monasphère. «C’est un projet qui est ouvert à tous. N’importe qui peut acheter une maison au sein du clos Saint-Gabriel. Simplement, nous on s’implante proche de lieux spirituels chrétiens.» Financé par des investisseurs privés et les acquéreurs, le projet coûterait cinq millions d’euros. En cas de succès, ces lotissements pourraient se multiplier car Monasphère ambitionne d’ici dix ans d’en créer une centaine dans toute la France. Il y a déjà au moins 170 foyers candidats pour celui-ci.

 

source : evangeliques.info

Monde: 2,56 milliards de chrétiens dans le monde en 2022

L'organisme Lifeway Research a publié «7 tendances encourageantes du christianisme mondial en 2022» le 31 janvier. D'après ce rapport, les chrétiens représentent près du tiers de la population mondiale.

 

Il y a 1,17% de chrétiens en plus dans le monde par rapport à 2021, d’après l’organisme Lifeway Research, qui procède à de fréquentes enquêtes au sein du monde chrétien. Ainsi, malgré une augmentation du nombre d’athées -avec une faible croissance de 0,18% par an, soit 147 millions aujourd’hui- le nombre de personnes religieuses croît beaucoup plus vite. Les conclusions du rapport de Lifeway Research*anticipent que «près de 2,56 milliards de personnes s’identifieront comme chrétiennes d’ici le milieu de l’année 2022». Soit près de 32,5% de la population mondiale. D’ici 2050, il devrait y en avoir 3,3 milliards. C’est notamment sur le continent africain que le christianisme se développe le plus.

Autre grande tendance: la croissance du nombre de chrétiens charismatiques est «remarquable». «En 1900, moins d’un million de personnes dans le monde s’identifiaient comme pentecôtistes ou charismatiques. En 2050, ce nombre atteindra 1 milliard», estime le rapport. Soit une multiplication par 1000 du nombre de chrétiens charismatiques en 150 ans.

*Lifeway Research a publié ses conclusions le 31 janvier, à partir de données recueillies par le Centre des études du christianisme mondial du Gordon-Conwell Theological Seminary.

 

source : https://www.evangeliques.info/2022/02/07/256-milliards-de-chretiens-dans-le-monde-en-2022/

Oser lire la bible ensemble

Commencer l'année 2022 avec les émissions Oser lire la Bible ensemble

« Efforcez-vous de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ». Cette exhortation de l’apôtre Paul est le verset choisi par la Fédération protestante de France pour guider ses actions durant l’année 2022. C'est dans cette vision d'unité que la FPF vous propose à partir du 5 janvier, cinq émissions intitulées "Oser lire la Bible ensemble".

Cinq émissions de débats et discussions autour du thème de la lecture commune de la Bible mais surtout à la découverte de la diversité protestante.
Cinq émissions d'une heure avec des intervenants spécialistes du lien entre les chrétiens, issus de cette grande diversité du protestantisme français.
Cinq émissions animées par Cédric Kessler (Radio Arc-en-Ciel) et mis en musique par Samuel Olivier et Benjamin Nussbaumer.

 

Voir toutes les vidéos sur https://www.protestants.org/articles/88676-commencer-l-annee-2022-avec-les-emissions-oser-lire-la-bible-ensemble

Journées juridiques régionales 2022

Parce que le CNEF souhaite accompagner les Églises et œuvres dans la mise en application du nouveau cadre juridique depuis le 24 août 2021, nous vous convions à une journée juridique sur la thématique suivante :

Comment mettre en application la loi confortant les principes de la République et quel est l'impact sur nos Églises et nos œuvres ?

Ces journées de conférence et d'ateliers sont destinées aux responsables protestants évangéliques d'Église, d'œuvre, aux dirigeants associatifs (Loi 1901, Loi 1905, droit local), aux anciens et aux trésoriers d'associations, qui souhaitent trouver des réponses à des questions juridiques et comptables qu'ils rencontrent dans leur ministère.

L'équipe du CNEF se déplacera dans 5 régions :

  • Le 29 janvier à Avignon
  • Le 26 février à Strasbourg
  • Le 12 mars à Lyon
  • Le 09 avril à Bordeaux
  • Le 30 avril à Paris

Ces événements sont prévus en présentiel.

Nous espérons pouvoir ainsi ensemble contribuer à fortifier nos Églises et nos oeuvres afin que leur témoignage de la Bonne nouvelle de Jésus-Christ soit renforcé . Merci d'avance de diffuser cet événement à toutes les personnes concernées !

 

Source et inscription : https://www.lecnef.org/articles/89183-journees-juridiques-regionales-2022

Retrouvez le replay des vœux de la FPF avec le ministre de l'intérieur

Les vœux de la FPF se sont tenus le 25 janvier à 19h45 à la maison du protestantisme à Paris en présence du Ministre de l’Intérieur et des Cultes Gérald Darmanin qui s'est exprimé en réponse à l’adresse que lui a donné le pasteur François Clavairoly, président de la FPF.

Retrouvez l'intégralité de la vidéo de cette cérémonie ci-dessous :

https://www.youtube.com/watch?v=vgc4hqlKDlg

Ont participé dans le public les responsables des cultes en France, les présidents des membres et les 10 personnalités ayant signé l’adresse du protestantisme en vue des élections présidentielles et législatives. Le Ministre a particulièrement été interpellé sur la thématique dont il est référent aujourd’hui : laïcité et place des religions.

 

Source : protestants.org

Une pasteure sort la tronçonneuse

Une pasteure alémanique a décidé de scier une vieille chaire d’église pour en faire une table autour de laquelle elle souhaite inviter les jeunes de sa paroisse. L'objectif? Sortir du monologue pastoral et encourager le dialogue.

Il y a quelques semaines, la pasteure alémanique  Kathrin Bolt a troqué sa robe pastorale contre de lourds vêtements de protection. Elle a ensuite actionné une tronçonneuse, qui s’est mise à vrombir bruyamment au cœur de  la maison de paroisse de Straubenzell, un quartier de Saint-Gall. L’officiante ne s’est pas arrêtée là: elle a placé la chaîne dentée sur une vieille chaire d’église mobile et l’a sciée en deux, de manière déterminée.

«C'était un peu douloureux», raconte-t-elle, quand on l’interroge. «Mais il y avait aussi quelque chose de libérateur dans le fait de pouvoir scier une telle chaire, symbole d’une vieille tradition», ajoute-t-elle. C’est que selon la pasteure, il faut aussi savoir lâcher prise de temps en temps: c'est la seule façon d'obtenir des changements.

Cultes sans prédication

L'ancienne chaire ne doit d'ailleurs pas devenir du bois de chauffage, mais remplir une fonction toute particulière et nouvelle: l'équipe pastorale, en collaboration avec des jeunes et un menuisier professionnel, construira une table à partir de la chaire au cours des prochaines semaines.

C'est autour de celle-ci que les paroissiens se réuniront quatre dimanches en février pour discuter et prendre la cène ensemble. Le projet «Cultes sans prédication», qui en est déjà à sa deuxième édition, est à l'origine de cette initiative. Dans ce cadre, les pasteurs renoncent à prononcer une prédication.

«Nous voulons nous éloigner du monologue et nous rapprocher de la communauté de la table», explique son collègue, le pasteur Uwe Habenicht. Car au sein du collège pastoral, on s'accorde à dire qu'il faut développer des formes de communication religieuse plus surprenantes et plus variées. «Pour beaucoup, la prédication n'est plus adaptée à notre époque», explique-t-il. Celle-ci semble «venir d'en haut» même si le pasteur n'est plus en chaire. Les habitants du quartier, en revanche, veulent rencontrer les membres de leur église d'égal à égal.

Initiative également artistique

Ce n'est pourtant pas un pur hasard si Kathrin Bolt s’est saisie d’une tronçonneuse pour le projet «Cultes sans sermon». La pasteure a en effet été nominée sur Facebook pour le «défi de la tronçonneuse»  lancé par les artistes conceptuels Frank et Patrik Riklin. La tâche consistait à découper un morceau de réalité à l'aide d'une tronçonneuse et à le réassembler dans un nouveau contexte. «La chaire s'y prêtait parfaitement», explique la pasteure.

Uwe Habenicht est conscient que l'action de la tronçonneuse n'a pas été bien accueillie par tous. Mais à notre époque, l'église peut, voire doit, irriter. «Si nous ne le faisons pas, nous ne ferons que ressembler à un musée», formule-t-il.

De son côté, Kathrin Bolt est convaincue que beaucoup estiment également beau que la chaire devienne une table. «Une table représente tant de choses. On y mange, on y vit, on y lutte. On y rit et on y pleure. On s'y assoit seul, en famille ou  avec des amis.»

Une fois les travaux terminés, la table (et donc la chaire transformée) trouvera sa place dans le jardin du presbytère. Là, les intempéries la grignoteront jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien ou qu'elle puisse redevenir autre chose.

 

Source : https://www.reformes.ch/eglises/2022/01/une-pasteure-sort-la-tronconneuse-suisse-eglises-culture-predication

ENSEMBLE CHANTONS NOEL 2021 AU TEMPLE NEUF STRASBOURG

Les chants participatifs ENSEMBLE CHANTONS NOËL reprennent cette année en présentiel.

Les samedis 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre de 16h30 à 17h30, vous êtes cordialement invités au Temple Neuf à Strasbourg.
Ouverture des portes à partir de 15h45.

Comme les années précédentes, l'entrée reste gratuite et les plateaux seront reversés intégralement à la SEMIS, le Centre Social Protestant et l'Association Entraide-Le Relais.

Sous la direction de Gilles Oltz, les musiciens présents et les chorales des paroisses protestantes de Hautepierre, d'Illkirch et de la Communauté Luthérienne Malgache accompagneront vos chants.

Pour nous conformer aux instructions sanitaires, le pass sanitaire sera demandé et le port du masque obligatoire.

Les 4 séances seront aussi retransmises en direct et disponibles en rediffusion sur temple.neuf.org.

Franc succès pour la reprise du Centre évangélique

Après une année en distanciel à cause de la pandémie, l'édition 2021 du Centre évangélique qui s'est tenue les 22 et 23 novembre à Paris a été une réussite pour les organisateurs.Après une année en distanciel à cause de la pandémie, l'édition 2021 du Centre évangélique qui s'est tenue les 22 et 23 novembre à Paris a été une réussite pour les organisateurs.

L’édition 2021 du Centre évangélique a été le «Centre du renouveau», assure Patrice Kaulanjan son président. Après une année en distanciel, l’événement qui a eu lieu les 22 et 23 novembre, marquait les retrouvailles entre acteurs du monde évangélique francophone. Au menu de ces deux jours de réflexion et de réseautage, c’est le thème de l’évangélisation qui a été développé. Au vu de la situation sanitaire, le salon a été un franc succès. Les chiffres parlent d’eux mêmes : 123 œuvres participantes, 800 inscrits et un événement qui s’est tenu à la fois physiquement et à distance. Ce défi technique et logistique ainsi que tous les efforts de l’association et des bénévoles ont porté leurs fruits, selon les organisateurs. Les rencontres se sont déroulées à l’espace Charenton à Paris dans une ambiance fraternelle avec un fort accent sur les retrouvailles.

Plusieurs temps forts on marqué ces deux journées dont la présentation du livre Antisémitisme (éd. Excelsis) issu d’un colloque organisé par le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) en 2018 et rédigé sous la direction d’Etienne Lhermenault. Des membres de la famille de Jonathan, Arié et Gabriel Sandler, victimes des attentats de Toulouse en 2012 et de Mireille Knoll, victime d’un meurtre antisémite à Paris en 2018, ont notamment pu exprimer leur incompréhension et leurs craintes face à la montée de l’antisémitisme en France. Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a fait part de sa solidarité avec le Peuple juif.

Le numéro de janvier 2022 du Christianisme Aujourd’hui, disponible mi-décembre, présentera plus en longueur cet événement. Des replays des interventions seront mis à disposition par les organisateurs en décembre.
Une prochaine édition a été annoncée. Elle aura lieu les 28 et 29 novembre 2022 sur le thème de la mission, toujours à l’espace Charenton à Paris.

Source : evangeliques.info

Crédit photo : Facebook CEIA

Pourquoi les protestants français n’attachent-ils pas d’importance à Halloween ?

Alors que des pasteurs américains profitent de la fête pour encourager l'évangélisation des “voisins”, Halloween n’a pas la cote auprès des protestants français et européens. On vous explique pourquoi.

Les protestants européens ne sont pas friands d’Halloween. Et il y a plusieurs raisons à cela. Tout a débuté à l’époque celte, et non pas aux États-Unis. À l’époque, la fête païenne de Samain équivaut au Nouvel An et se traduit par des tentatives pour chasser les esprits malins en leur faisant peur. Elle deviendra plus tard la Toussaint, journée où les catholiques se souviennent des défunts et fêtent “tous les saints”, rappelle le journal suisse Réformés. Si des protestants fleurissent parfois les tombes des défunts à la Toussaint, ils rendent surtout hommage à leurs morts le dimanche avant celui qui précède le 1er dimanche de l’Avent. Ce jour-là, ils ont une pensée pour les défunts de l’année écoulée lors du culte et proclament l’espérance de la Résurrection.

Et puis, le 31 octobre est devenu le jour symbolique de naissance du mouvement protestant : celui de la fête de la Réformation. Martin Luther aurait, en effet, placardé ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittenberg, le 31 octobre 1517, où une multitude de pèlerins s’acquittaient probablement d’indulgences et vénéraient les reliques. Des pratiques autour desquelles s’est cristallisée la révolte du réformateur. De quoi expliquer pourquoi les protestants gardent leurs distances avec cette fête. “Le protestantisme réformé a surtout critiqué la Toussaint, rappelle à Réformés le théologien Olivier Bauer. Cette idée d’honorer les morts, de leur consacrer des messes allait contre l’idée protestante de dire qu’une fois que l’on est mort, on est mort, ce qui pouvait être joué est joué.” Pour ne rien gâcher, Halloween n’a “pas d’investissement religieux ou théologique – ou alors, positivement, de narguer la mort, de lui montrer qu’elle n’a pas le dernier mot”. Pour Françoise Pastoris, pasteure de la paroisse suisse de Gland, la symbolique de la fête est gênante : “Jouer avec le monde des esprits et des ténèbres, même sans réelle volonté occulte, est malsain.”

Une autre vision de la fête

Aux États-Unis, des pasteurs ont décidé d’utiliser la fête commerciale. Une étude publiée en 2016 et relayée par L’Observateur chrétien indique que 67% des 1 000 pasteurs interrogés déclaraient inciter les membres de leur église à inviter des amis ou voisins à des événements organisés par l’église à l’occasion d’Halloween. Et 52 % les encourageaient à tisser des liens avec les voisins qui frappent à la porte. Et ils étaient alors 26% à leur proposer de distribuer des tracts d’évangélisation, en plus des bonbons.

 

Source : Regards protestants

Relativiser la liberté

Découvrez l'édito du numéro d'octobre de Paroles protestantes Paris dont le dossier de une est : "L'Église anglicane, entre tradition et modernité".

 

Le propos n’est pas ici de liberté vaccinale fantasmée ou non, ce serait inélégant, mais de la liberté du chrétien. Beaucoup de membres de l’Église ont pu bénéficier dans leur enfance d’une éducation religieuse, délivrée par des pasteurs et des paroissiens zélés. On y parlait entre autres de Réformation, dont la fête en octobre remet en mémoire les notions de grâce et de liberté chrétienne.

Liberté sous condition

Dans le contexte actuel d’appel à une liberté humaine qui serait une capacité à choisir sa vie avec la responsabilité qui en découle, la liberté chrétienne issue de la grâce fait tache. Si l’on parle de grâce première, cela sous-entend que la responsabilité liée aux actes humains devient relative, donc la liberté aussi. Si l’on mentionne une grâce seconde, cela induit qu’elle est soumise aux aléas de la demande humaine. Dans les deux cas, la liberté du chrétien semble minimisée. De plus pour certains, tout est donné par Dieu, la grâce mais aussi la foi pour s’en rendre compte. La liberté semble alors réduite à la possibilité de dire oui ou non, d’accepter ou de refuser d’en vivre.

Pourquoi être libre

Ce choix est déjà beaucoup et représente une liberté fondamentale. Mais pourquoi lier la foi ou la grâce à la notion de liberté ? Le chrétien aurait-il besoin de liberté ? Cette notion moderne et individuelle paraît bien seconde au regard de ce qui pourrait définir un chrétien, quels qu’en soient les termes : disciple du Christ, vivant de la foi… Lorsqu’une personne est saisie par la dimension spirituelle que constitue l’Évangile, elle se dit prise dans une expérience, happée par une espérance. De liberté, il n’en est point question. Au seuil de la Réformation, ce constat étonne. Mais force est de constater que pour celui que Dieu saisit, la liberté est une question bien minime au regard de l’expérience de foi. Comme si elle était reléguée au rang d’argutie pour personnes en recherche spirituelle.

 

Source : Regards protestants

«En aidant mon prochain, c’est Dieu que j’honore. »

Jacques Nussbaumer est vice-doyen et professeur de théologie systématique à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Il nous livre ici quelques réflexions en lien avec l’aide envers les plus démunis.

 

Propos recueillis par Daniel Hillion et Nicolas Fouquet 

SEL : Qu’est-ce qui vous marque dans ce que la Bible dit de la pauvreté ? 

Jacques Nussbaumer : La question de la pauvreté est très présente dans la Bible et traverse l’ensemble du récit biblique. On va la retrouver dans la loi, chez les prophètes, c’est un thème très important chez Jacques aussi dans le Nouveau Testament.  

Je suis particulièrement interpelé par le passage de Deutéronome 15. Il y est dit : « Il n’y aura pas de pauvre chez toi » (v.4). Il y a une visée. La vie conforme à la volonté de Dieu transforme les rapports humains d’une façon qui devrait évacuer le problème de la pauvreté. En même temps, il y a un réalisme biblique aussi. Quelques versets plus loin, on peut lire : « Il y aura toujours des pauvres dans le pays » (v.11).

Comment la Bible articule l’aide envers le frère en Christ et l’aide envers le frère en humanité ? 

La clef est en Jésus-Christ. Par l’incarnation, il a revêtu notre chair et il révèle la vérité de notre humanité. D’ailleurs, l’apôtre Paul souligne que tout a été créé en lui (Colossiens 1.16), par lui (Jean 1.3 ; 1 Corinthiens 8.6) et pour lui.  

D’autre part, par la résurrection, il est le premier-né de la nouvelle création. C’est dans cette réalité en Christ que l’on a les moyens de commencer à penser cette articulation entre une solidarité qui est proprement humaine et une solidarité qui est propre au peuple de Dieu.  

Je pense alors que l’on peut parler de cercles concentriques qui partiraient de la famille en Christ et qui débordent vers l’humanité entière. Ce qui se joue dans l’Église est signe de quelque chose qui viserait idéalement l’humanité tout entière. En matière d’implication face à la pauvreté, je trouve alors intéressant de distinguer deux aspects. Il y a d’un côté l’idée de solidarité qui relève de notre constitution en une seule humanité et de l’autre ce qui relève de l’amour du prochain et qui touche plus à une dimension relationnelle. [...]

 

Lire la suite sur : Blog SEL France : en aidant mon prochain c'est Dieu que j'honore

Une invitation à la prédication

Le service Notes bibliques et prédications organise sur Zoom le 16 octobre de 10h à 12h30 un webinaire ouvert à tous pour encourager la formation à la prédication et réfléchir à la prédication pour aujourd’hui.

 

Que nous l’écoutions, la préparions, la donnions, régulièrement ou ponctuellement, nous avons toutes et tous une relation avec la prédication qui peut être paisible… ou plus complexe, mais qui engage nos convictions.

Nous pouvons avoir l’impression qu’à un moment de notre vie, elle a tout changé, ou bien qu’elle est un pensum dominical duquel nous pourrions nous passer… mais quelles formes prend-elle dans notre imaginaire et dans notre pratique d’aujourd’hui ? A quoi sert-elle ? Que communique-t-elle ? Qui la pense ? Qui la donne ? Qui s’y découvre ? Comment s’y prendre pour la donner/la recevoir ? Comment est-elle reliée au reste de notre vie ?

Trois pasteur(e)s de l’Eglise protestante unie de France nous aideront à simplement y réfléchir ensemble lors d’une table ronde, qui sera suivie d’ateliers où nous pourrons partager nos expériences concernant la prédication, avec différents axes donnés à ces partages (voir liste des ateliers ci-dessous).

Ces ateliers seront donc un espace où exprimer ce que nous aimerions trouver, aussi bien que partager ce que nous découvrons déjà aujourd’hui dans la richesse de la vie de nos paroisses et églises locales.

Plus d'infos et source : eglise-protestante-unie.fr/actualite/une-invitation-a-la-predication

Un christianisme de liberté

Dans son dernier ouvrage, le théologien Michel Barlow, interrogé par Antoine Nouis, rappelle le caractère invincible du souffle de liberté qui traverse les évangiles.

Le christianisme est-il voué à disparaître ? On aurait de bonnes raisons de le penser en considérant le spectacle qu’il donne à voir parfois. Mais ce serait compter sans la formidable puissance de vie et de liberté que recèlent encore les évangiles. L’espérance chrétienne n’est pas le rêve rassurant de lendemains qui chantent mais une plénitude de sens donnée aujourd’hui à nos vies ! Le Christ est le véritable libérateur de l’humanité. Il nous délivre de la peur et du néant mais aussi des dogmes aliénants et des dévotions étouffantes dans lesquels nous sommes enfermés. La « délivrance », c’est l’autre nom de l’accouchement, la venue au monde d’un être nouveau, avec toutes ses potentialités. Cet ouvrage explore quelques-unes de ces promesses de renaissance.

Michel Barlow, Docteur es lettres et en sciences de l’éducation est également diplômé de la faculté de théologie catholique de Lyon. Il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages.


Source : Un christianisme de liberté - Regards protestants 

Comment les monastères vivent la vieillesse

Négociation
Comment une communauté religieuse s’adapte-t-elle quand ses membres avancent en âge? C’est le cœur d’une recherche menée actuellement par la Haute école de santé vaudoise (Hesav). Explications avec le sociologue Laurent Amiotte-Suchet.


Depuis 2014, Annick Anchisi, sociologue de la vieillesse, et Laurent Amiotte-Suchet, sociologue des religions, étudient le vieillissement des religieux et des religieuses âgé·e·s. Après une première étude concernant les religieuses apostoliques, leur recherche ethnologique actuelle les conduit dans différents ordres contemplatifs catholiques, féminins et masculins, en Suisse romande et en Bourgogne–Franche-Comté. Comment ces espaces séculaires, dédiés avant tout à une vie religieuse, s’adaptent-ils aujourd’hui aux impératifs sanitaires? Comment la tradition se renégocie-t-elle face aux besoins de personnes âgées?

Dans les communautés monastiques, les membres prononcent le vœu de stabilité, s’engageant donc à vivre, vieillir, mourir et être enterrés au monastère. L’attachement à la communauté et au lieu de vie est fort. «Certaines personnes vivent au monastère des décennies durant! En donnant leur vie et le fruit de leur travail à la communauté, les moines et les moniales attendent en retour d’être pris en charge par elle jusqu’au bout», explique Laurent Amiotte-Suchet. Les premières observations des chercheurs montrent que, même en situation de dépendance liée au grand âge, le contrat est respecté: le placement en maison de retraite est rarissime. Les adaptations pourtant sont nombreuses: «On équipe les infirmeries, les chambres, les salles de bains… On prévoit des systèmes d’alarme. Les frères ou les sœurs infirmier·e·s sont sensibilisé·e·s par des formations aux situations gérontologiques.»

L’entrée de personnel laïque spécialisé dans le monastère pour des soins «reste toujours envisageable de manière ponctuelle, jamais systématique», observe le chercheur. Ce qui n’empêche pas de déléguer un certain nombre de tâches domestiques quand la communauté ne peut plus les assumer (cuisine, ménage, entretien des bâtiments…). «Certain·e·s viennent faire la lecture aux frères ou aux sœurs plus âgé·e·s, on les aide à se déplacer pour les offices, on valorise leur rôle de témoin auprès des novices… Cela resserre les liens communautaires.»

Si ces collectivités semblent capables d’aller assez loin dans les efforts à consentir pour prendre soin des leurs, les chercheurs relèvent aussi que ce fait est associé à une très grande autodiscipline des moines et des moniales âgé·e·s, qui ont ce souci permanent de l’effort, jusqu’au dernier souffle.


Source : https://www.reformes.ch/societe/2021/05/comment-les-monasteres-vivent-la-vieillesse-reformes-juin-2021-dossier-soins-care

La religion dans l’espace public

Les 8 et 10 juin sont organisées deux soirées de réflexion ouvertes à tous sur le thème "Quelle place pour la religion dans l'espace public ?" avec Valentine Zuber et Nicolas Cadène.

L’Eglise protestante unie de France soutient la laïcité, principe qui assure la neutralité de l’Etat et l’égal traitement des citoyens, quelles que soient leurs convictions. En même temps, elle croit que parler de religion est nécessaire pour mieux vivre ensemble dans une société plurielle.

C’est en débattant publiquement avec toutes et tous qu’on peut mettre au grand jour les idéologies fanatiques et en révéler les impasses. C’est aussi une façon de faire tomber un certain nombre de préjugés, de dépasser les peurs, et d’aider chacun à construire sa pensée dans une société démocratique.

 

Le mardi 8 juin 2021, de 20h à 21h15, l’historienne Valentine Zuber* proposera un parcours de la Réforme à nos jours : « De la tolérance à la liberté, le combat de la laïcité ». 

* Valentine Zuber est directrice d’études à l’École pratique des hautes études, section des sciences religieuses. Elle y est titulaire de la chaire « Religions et relations internationales ».

S’inscrire à la visioconférence du 8 juin

 

 

Le jeudi 10 juin 2021, de 20h à 21h15, Nicolas Cadène*, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, répondra aux questions des participants sur le thème « Laïcité : comment être croyant aujourd’hui en France ? »

S’inscrire à la visioconférence du 10 juin


Source : https://regardsprotestants.com/societe/la-religion-dans-lespace-public/

“Je sais que Dieu a son plan pour le Japon”

Dans notre série “Trois questions à…”, nous nous sommes tournés vers Maria Bode. Une étudiante souriante au parcours passionnant, fait de vie au Sénégal, d’études de théologie, d’éducation spécialisée mais aussi de stage en implantation. Avec toujours une idée chevillée au corps : la mission au Japon.

Point-Théo : Bonjour Maria, est-ce que tu pourrais te présenter, ton parcours jusqu’à présent et ton appel à servir Dieu ?

Maria : Bonjour à tous, j’ai vingt-six ans et j’ai ce qu’on pourrait appeler un parcours atypique ! Je suis enfant de missionnaires allemands, je suis née et j’ai grandi au Sénégal. À l’âge de douze ans, je suis arrivée en France. J’ai accepté le Seigneur, très jeune, à huit ans, mais le point tournant a été à quatorze ans quand j’ai décidé de dédier ma vie à Dieu, de le suivre, de vivre toute ma vie pour lui et de me faire baptiser. C’est à ce moment-là que j’ai reçu un appel pour la mission et Le servir à temps plein. En parallèle, j’avais découvert le Japon en arrivant en France. J’avais vraiment un amour pour ce pays, je ne sais pas d’où ça venait. À la fin de l’année de quatrième, j’ai eu la conviction de la part de Dieu d’apprendre le japonais, alors j’ai foncé. J’ai compris comme ça, petit à petit que c’était au Japon que Dieu m’appelait. Et puis j’ai été à Mission-net, une conférence internationale sur la mission. Je suis tombée sur un stand avec un missionnaire au Japon qui m’a dit à quel point il y avait des besoins. Pendant que je l’écoutais, mon cœur vibrait. J’ai appris que les Japonais étaient un peuple non-atteint. Ça a été une grande confirmation pour moi. À la fin de mon lycée, j’ai été vivreau Japon durant cinq mois. J’avais travaillé pour financer ce voyage personnel. Sur place, j’étais en contact avec des missionnaires qui m’ont montré leur travail et j’étais accueillie par une famille japonaise pendant tout mon séjour. Cela a été une expérience très riche et très forte. J’ai consolidé mon japonais. L’appel à servir au Japon m’est tombé dessus, puis cela s’est confirmé peu à peu !

Depuis très jeune, j’ai à cœur les jeunes en difficulté.

Quelles formations as-tu suivies ?

Dès l’appel, je me suis dit, qu’est-ce que je fais ? Parce qu’une fois sur place, il faut faire quelque chose ! Depuis très jeune, j’ai à cœur les jeunes en difficulté. J’ai travaillé avec les enfants de l’école, j’ai fait les Flambeaux pendant près de dix ans…. Ça a dirigé aussi mon choix d’études : je voulais être éducatrice spécialisée et me former au niveau de la psychologie, la pédagogie. J’ai passé les concours mais ils privilégiaient un autre profil. Alors j’ai fait une licence en science de l’éducation, plus poussée donc plus bénéfique ! J’ai aussi entendu parler d’une catégorie de jeunes ou de jeunes adultes qu’on trouve au Japon : ces personnes, après avoir vécu des expériences traumatisantes (du harcèlement à l’école ou au travail), ne sont plus capables de vivre en société et se retirent, restent cloîtrées dans leur chambre et ne sortent plus. La situation de ces personnes qu’on appelle Hikikomori, m’a beaucoup touchée. Du coup, j’ai cela à cœur, mais je suis vraiment ouverte à ce que Dieu veut et depuis le début, j’avance pas à pas. Après les études, c’était le moment de partir. Mais Dieu m’a dit de rester. Alors j’ai travaillé deux ans en tant que coordinatrice du parcours relais avec des élèves en décrochage scolaire, puis comme éducatrice spécialisée à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Ces années étaient très riches au niveau de l’expérience. Au cours de la deuxième année, Dieu a retouché mon cœur pour le Japon. Dieu m’a montré la prochaine étape : c’était la formation théologique, en région parisienne. L’Institut Biblique de Nogent-sur-Marne avait la réputation d’être pratique et axé sur l’étude des livres bibliques. Au début, comme on conseille aux missionnaires de faire au minimum un an de formation, je me suis lancée dans une année. Mais une fois sur place, j’ai vite compris que j’allais rester plus longtemps et me voilà à la fin de la troisième année ! Et je ne le regrette pas ! Je vois à quel point c’était nécessaire. Déjà, du point de vue intellectuel et de la connaissance. Mais aussi au niveau personnel, le développement de ma foi et de ma relation avec Dieu. Ma manière de voir le monde, les autres, Dieu, tout cela a beaucoup changé. Ça m’a fait grandir, même si ce n’était pas souvent facile ! On peut dire que la connaissance intellectuelle est descendue encore un peu plus au cœur. Plus j’en ai appris, plus je me suis rendue compte que je ne savais pas grand chose…

J’ai eu de nombreuses confirmations depuis mon appel, Dieu m’en a fait la grâce et je peux m’appuyer dessus.

Quels seraient les défis et les motivations pour la suite ?

Plus j’avance, plus je me rends compte des défis. Mon dernier voyage au Japon et la formation à l’institut me l’a encore plus montré. Je vois à quel point la tâche est difficile. Le travail missionnaire au Japon est un travail qui prend énormément de temps, plus que dans d’autres pays, j’aurais envie de dire. Les barrières à l’évangélisation sont nombreuses et difficiles à surmonter. Heureusement c’est le Saint-Esprit qui les surmonte ! Au niveau spirituel, cela implique la prière, la persévérance et la patience mais aussi d’être ferme et bien assis dans sa foi. Mais le Seigneur pourvoit. Les finances sont aussi un grand défi. Le Japon est très développé, le coût de la vie est un peu plus élevé que celui de la France, cela nécessite donc des ressources importantes. J’ai eu la chance de déjà découvrir le pays, mais le défi sera d’entrer dans une compréhension plus profonde de la manière dont les Japonais réfléchissent : comprendre leur vision du monde. L’adaptation entre notre manière de parler de l’Évangile et la leur, pour qu’ils comprennent véritablement, sera un vrai défi. Ils ont vraiment une vision du monde particulière ! Mais ce n’est pas impossible à Dieu. Ce qui me motive le plus d’un autre côté, c’est de savoir que Dieu m’appelle là-bas. J’ai eu de nombreuses confirmations depuis mon appel, Dieu m’en a fait la grâce et je peux m’appuyer dessus. Je sais aussi qu’il a son plan pour le Japon. Ce qui me motive aussi, c’est de voir les Églises participer à ce projet, c’est l’œuvre de Dieu. C’est génial de voir que d’autres participent à ce projet avec moi et de voir d’autres personnes qui ont à cœur le Japon. Je vois que je ne suis pas toute seule ! C’est super d’avoir des personnes autour qui soutiennent et qui se lèvent pour servir. Il en faut.


Source : https://point-theo.com/je-sais-que-dieu-a-son-plan-pour-le-japon/

France : Nicolas Farelly devient le nouveau président de la FEEBF

Le pasteur Nicolas Farelly a été élu par le nouveau Conseil national de la FEEBF. Il prend la succession deThierry Auguste. Il rejoint Joëlle Razanajohary, secrétaire générale de la Fédération aux côtés de Philippe Halliday, nouveau vice-président.

Nicolas Farelly a été élu par le nouveau Conseil national de la Fédération des Églises évangéliques baptistes de France, renouvelé partiellement le 13 mai. Il prend la succession du pasteur Thierry Auguste qui achève son mandat de 6 ans comme président, soit trois mandats consécutifs de 2 ans renouvelés. Pasteur de l’Eglise Baptiste de Compiègne, dans l’Oise, Nicolas Farelly rejoint Joëlle Razanajohary, secrétaire générale de la Fédération depuis septembre 2020, aux côtés de Philippe Halliday, élu nouveau vice-président.

« L’équipe et le Conseil sommes désireux de servir la FEEBF. (…) Je suis reconnaissant, pour mes prédécesseurs, Nathalie Guillet et Thierry Auguste, et voudrais les remercier », a t-il appuyé avant de conclure : « Nous sommes bien conscients de nos incompétences et de nos limites. Nous avons besoin de vos prières. Je vous encourage à prier pour nous, à ne pas nous lâcher et à ne pas lâcher, dans la prière, pour ce mandat renouvelé. » Marié et père de trois enfants, Nicolas Farelly est aussi professeur associé de Nouveau Testament à la Faculté Libre de Théologie Évangélique et rédacteur en chef des Cahiers de l’École Pastorale.

Mouvements internes et dates anniversaires en cours

Le renouvellement du Conseil national s’est déroulé lors congrès annuel de la FEEBF qui se tient chaque année lors du jeudi de l’Ascension. Près de 220 participants ont participé aux différents votes en ligne. Les résultats du renouvellement des membres du Conseil national ont été rapportés peu après 16h30.

Sur les sept candidats en lice, seuls cinq nouveaux membres ont été élus : Jean-Marc Coutellier (membre de l’Eglise de Biarritz – trésorier), Marie-Laure Fenet (pasteur à Sartrouville), Samuel Alonzo (pasteur à Cherbourg), Etienne Linkowski (pasteur à Nice), et Laurence Turquais (membre de l’Eglise de Clermont – secrétaire adjointe). Samuel Duval (Bordeaux-Caudéran) et Arnaud Jeuch avaient présenté également leur candidature.

Le pasteur Christophe Hahling, président de l’Abej national a présenté son dernier rapport et poursuit son mandat jusqu’au mois d’août. Il devient pasteur détaché de la FEEBF en poste à l’église méthodiste de Metz. Son successeur n’a pas encore été élu.

Enfin, cinq pasteurs ont officiellement été reconnus comme pasteurs de la FEEBF: Kevin Le Levier, Charles Due, Thomas Poette, Thiago Cardoso et Rémi Lem.

La rencontre internationale des femmes baptistes aura lieu le 7 juillet prochain.
La FEEBF entend fêter le centenaire de la création de la FEEBF fin 2021 – début 2022, ainsi que les 200 ans de la présence des baptistes en France.

PJL Principes républicains : amendements du Sénat

Le 12 avril 2021, le Sénat a achevé l’examen en première lecture du projet de loi, confortant le respect des principes de la République (1), qu’il a renommé : "projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme". A ce stade, le projet de loi s'approche de sa forme définitive. Une commission mixte paritaire va travailler maintenant à une conciliation entre les deux Chambres. Le projet de loi sera également soumis à l’examen du Conseil constitutionnel.

Le CNEF tire ici un premier bilan des amendements ajoutés par le Sénat en matière de liberté de religion et de régime des cultes. Il exprime ses inquiétudes quant au déséquilibre du pacte laïque qui se profile.

Si, dans l’ensemble, le Sénat a apporté quelques clarifications attendues sur le champ d’application des nouvelles contraintes liées à l’exercice du culte, les sénateurs ont surtout durci le dispositif de surveillance des cultes par l’État, en particulier dans le domaine de la construction des lieux de culte.

Laïcité de surveillance

Loin de garantir le libre exercice des cultes en France, le dispositif actuel aboutit, de manière inquiétante, à une "laïcité de surveillance" dont tous les cultes feront les frais.

La loi de 1905, gardienne depuis plus d’un siècle d’un équilibre et d’une distance entre l’État et les religions, risque donc d’être substantiellement amendée au profit d’une surveillance accrue de l’État sur les cultes. Cette surveillance accrue est visible notamment par les nouvelles compétences attribuées aux préfets, qu’il s’agisse de la déclaration des associations exerçant le culte, de la déclaration de leurs financements étrangers, du plan de financement des projets de construction de lieux de culte mais aussi de la déclaration du nombre de reçus fiscaux émis pour les dons. La mesure de fermeture administrative des lieux de culte, désormais dans le code de la sécurité intérieure, s’ajoute au dispositif déjà alourdi des sanctions de police des cultes qui visent en particulier les ministres du culte, leurs paroles ou leurs écrits.

Nous comprenons la nécessité d’endiguer les actes et discours allant contre la paix civile et l’unité de la République, en particulier ceux des porteurs du projet de l’islam politique. Et le projet de loi a pu avancer sur ce point dans certains domaines. Mais pour ce qui concerne les cultes, il prévoit en revanche un arsenal excessif, restreignant la liberté de culte dans son fonctionnement et sa pratique pour un grand nombre d’associations.

De nouvelles contraintes

Si les immeubles reçus à titre gratuit ainsi que les subventions publiques pour mise en accessibilité des lieux de cultes ont été autorisés, les nouvelles contraintes et la surveillance de la vie des cultes, dans l’ensemble de leurs actes usuels (de la quête à la prédication, de l’acquisition d’un lieu de culte à l’émission de reçus fiscaux) excèdent à bien des égards ces maigres "avantages".

En pratique, les contraintes administratives liées à l’exercice du culte, notamment envers les dirigeants d’associations cultuelles, constitueront par leur accumulation une forme d’obstacle administratif à l’exercice de la liberté de culte et à la dynamique de croissance des Églises. Au-delà d’une suspicion généralisée envers les cultes déjà dénoncée, on pourrait y discerner une modalité assumée de découragement de la vie des cultes en France.

Notons également que le Sénat a adopté une position plus restrictive de la liberté de manifester sa religion dans l'espace public. Ces dispositions ne concernent que peu les protestants évangéliques. Elles témoignent néanmoins d'un recul du droit à la manifestation des convictions religieuses dans l'espace public et ainsi d’une volonté d’effacement des religions dans la société civile.

Allons-nous pas à pas vers une laïcité de neutralisation de l’espace public alors que la société civile républicaine devrait être le terreau du pluralisme des convictions ?

Appel à un équilibre

Les restrictions progressivement portées à la liberté de religion continuent, pour le CNEF, de poser la question de leur nécessité et de leur proportionnalité au but recherché, dans une société démocratique, pour reprendre les termes de l’article 9 de la Convention européenne des Droits de l’Homme. En ce sens, le CNEF appelle le gouvernement et les parlementaires, dans les prochaines phases d’élaboration du texte, à définir un équilibre plus juste de la séparation entre les cultes et l'État.

Convaincu du salut préparé par Dieu pour les hommes et attaché à l’annonce de l’Évangile, le CNEF rappelle l’exhortation de l’apôtre Pierre : "Tenez votre intelligence en éveil, soyez sobres et mettez toute votre espérance dans la grâce qui vous sera apportée lorsque Jésus-Christ apparaîtra" (La Bible, 1 Pierre 1.13 version S21).


Source : https://www.lecnef.org/articles/72722-pjl-principes-republicains-amendements-du-senat

Déclaration commune. Le Concordat : une chance pour l’Alsace-Moselle et pour la République

Par cette déclaration commune, les cultes statutaires d’Alsace et de Moselle souhaitent souligner ce qui fonde leur attachement commun, partagé par de nombreux Alsaciens-Mosellans, à la particularité régionale qu’est le droit local des cultes résultant du Concordat.

Le Concordat et les autres dispositions bien plus larges du droit local sont le fruit d’une histoire particulièrement mouvementée et à bien des égards, tragique. Notre République s’honore à reconnaître des particularités régionales dans le domaine de l’organisation politique, de la culture et des cultes, et ce dans plusieurs régions de France, s’inscrivant ainsi dans une réalité européenne riche de la diversité de ses régions. Une nation s’honore de la diversité de ses convictions et de sa culture et il est bon que l’État reconnaisse et encourage cette diversité. Il n’est pas inutile de rappeler à cet égard que le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction de notre pays, a affirmé dans sa décision du 21 février 2013, en réponse à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), que les dispositions des articles organiques relatives aux cultes en Alsace-Moselle étaient conformes à la Constitution.

En tant que représentants des cultes relevant du droit local, nous considérons que notre régime respecte la laïcité et confirmons notre respect des lois de la République même si, comme toutes les autres familles de pensée de notre pays, nous revendiquons le droit à exprimer nos avis et nos questionnements sur la société et les sujets dont elle débat.

La reconnaissance réciproque entre l’État et les cultes statutaires, inscrite dans le droit local, instaure en Alsace-Moselle une laïcité de contrat, à la différence d’une laïcité de séparation caractérisant la loi de 1905. Cette relation contractuelle donne aux religions des droits et des devoirs. Elle oblige les cultes à se concevoir comme des acteurs de la vie publique favorisant le lien social et culturel et contribuant par leur engagement dans le dialogue interreligieux à une coexistence harmonieuse, fraternelle et pacifique des religions au sein de la société.

Qui plus est, le droit local permet de contribuer à la culture religieuse des jeunes en proposant, dans le cadre de l’enseignement religieux à l’école publique, une offre de formation qui leur permet de mieux comprendre le monde, et notamment sa dimension religieuse. A la culture de l’ignorance, de l’incompréhension et de la peur, cet enseignement oppose la vision de l’intelligence de soi et de l’autre.

De même, les facultés de théologie intégrées dans l’Université de Strasbourg permettent de former des prêtres, pasteurs et aumôniers, respectueux d’une laïcité qui donne sa place aux religions dans l’espace public, gage d’une vraie reconnaissance réciproque entre elles et les pouvoirs publics.

Ces divers éléments nous font considérer le droit local des cultes non comme une survivance de privilèges hérités du passé, mais comme une exigence d’une grande modernité au regard des enjeux de notre siècle, comme le Garde des Sceaux l’a encore souligné lors de son récent déplacement à Strasbourg.

Fait à Strasbourg, Colmar et Metz, le 3 mai 2021

  • +Mgr Luc RAVEL
    Archevêque de Strasbourg
  • +Mgr Jean-Christophe LAGLEIZE
    Évêque de Metz
  • M. Christian ALBECKER
    Président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine
    Président du Directoire de l’Église protestante de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine
  • M. Christian KRIEGER
    Président du Conseil synodal de l’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine
    Vice-Président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine
  • M. Harold WEILL
    Grand Rabbin du Bas-Rhin
  • M. Claude FHIMA
    Grand Rabbin du Haut-Rhin
  • M. Bruno FISZON
    Grand Rabbin de la Moselle


    Source : https://www.uepal.fr/declaration-commune-concordat-droit-local-cultes/

Exposition : Un avenir à habiter…

L’Association des Figurines Bibliques (AFiBi) organise en lien avec Nootoos une exposition dans l’église Saint -Pierre-le-Vieux : « De Pâques à Pentecôte : un avenir à habiter ».

Une occasion de cheminer et (re)découvrir à travers le texte biblique et nos cinq sens des fêtes chrétiennes importantes et la vie de Jésus qui les fonde.

Une occasion de se demander aussi comment des textes vieux de plus de 2000 ans peuvent donner aujourd’hui sens à notre vie.

L’exposition aura lieu du 20 Avril au 24 Mai 2021 et sera ouverte du mardi au samedi de 12h à 17h.

De nombreuses animations sont proposées en marge de l’exposition : parcours ludique pour les enfants, visite participative pour groupe de jeunes, ateliers bibliques et bibliologue, lecture musicale, les figurines en art thérapie…

N’hésitez pas à intégrer une visite dans vos programmes caté, enfants, enseignement, famille, personnel…

Plus de détails dès la rentrée et auprès de Madame Lydie Ducharme (secrétaire AFiBi) par mail : afibi.secretaire@gmail.com

Source : https://www.uepal.fr/evenement/exposition-un-avenir-a-habiter/

Culte des petits enfants

​Les paroisses de Strasbourg-centre proposent régulièrement aux familles une célébration adaptée aux petits enfants.


Elle a lieu dans la chapelle Saint-Nicolas de l’église collégiale Saint-Pierre-le-Jeune le samedi à 16h30.

2021
29 mai & 26 juin

 

Source : https://www.uepal.fr/evenement/11715-2/

En faisant confiance a? Dieu, je me sens libre

Les Confessions de... Nathalie Schnœbelen, la directrice de communication de l’Eglise de la Porte Ouverte Chrétienne de Mulhouse. Loin d’être une enfant tombée dans la marmite évangélique, elle la rejoint près de trente ans plus tard pour l’expérimenter en version XXL.

Quelles expériences déterminantes vous ont-elles conduites vers la foi?

Ma famille était de confession catholique mais c’est mon frère Jean-Marc qui a été le déclencheur en m’offrant une Bible. Elle me paraissait inaccessible, mais mon frère la lisait et en parlait comme on parle d’une amie. Lorsqu’il est gravement tombé malade, je ne comprenais pas pourquoi cela arrivait à un tel ami de Dieu. Mais Dieu l’a guéri. J’ai commencé à lire la Bible et ai rencontré Dieu personnellement.

Avez-vous connu des périodes de rébellion?

Je parlerais plutôt de temps forts avec Jésus. Je me souviens de prières «bras de fer»: «Tu dis être celui qui guérit les cœurs brisés, être proche des malheureux, j’en fais partie. Dans les Evangiles tu es avec les gens. Tu dis avoir donné ta vie

pour moi, je suis prête à te donner la mienne pour toi mais j’ai besoin de toi ici et maintenant!» C’est en ce jour de février 1996, entre échecs et rupture amoureuse, que tout a commencé entre Jésus et moi. Il s’est révélé dans toute sa grâce, j’étais transportée de joie et j’ai pris la décision ferme de le suivre!

Ancienne commerciale pharmaceutique, votre vie a pris plusieurs tournants inattendus à l’orée de vos 40 ans: sans regret?

Absolument! Quand Dieu conduit votre vie, sa bénédiction n’est suivie d’aucun chagrin. Quarante ans, c’est l’âge auquel je me suis mariée et ai quitté mon métier pour servir Dieu. Je me souviens d’une nuit décisive avec Jésus: «Nathalie, m’aimes-tu au point de quitter ton travail, ta région, ta famille et ton Eglise?» «Oui.» «Au point… d’abandonner l’idée du mariage?» J’ai bataillé mais j’ai fini par capituler: «Seigneur, je ne comprends pas, mais je te fais confiance.» A l’instant, je me suis sentie libre! Le mois suivant, je partais en stage au sein d’une radio à Mulhouse et rencontrais mon mari. J’avais reçu l’Alsace en vision trois ans avant. Obéir à Dieu, ça fait souvent mal mais c’est aussi source de liberté et de bonheur.

Votre Eglise a été sous le feu des critiques et des projecteurs, quels versets ont-ils nourri votre foi durant tous ces mois?

«Celui qui est ferme dans ses intentions, tu lui assures une paix profonde parce qu’il se confie en toi» (Esaïe 26,3) ou bien «Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?» (Romains 8,31). Cela m’a aidé à comprendre l’enjeu spirituel. Le Seigneur est souverain mais je n’oubliais pas la vision qu’il m’avait donnée à 37 ans: Jésus veut sauver les Français. Or nous avons dû exposer notre foi aux yeux des Français et des étrangers! On a fini par arrêter de compter le nombre d’interviews à partir de la 530e.

Qu’avez-vous appris sur vous-même et sur Dieu durant l’année 2020?

Quand la pression a diminué, on m’a diagnostiqué un cancer du sein. Aujourd’hui j’ai terminé les traitements post-opératoires. Ces épreuves ont révélé la mesure de ma confiance en Dieu et de la liberté acquise grâce à lui à la croix. Je n’ai pas de crainte et vois les circonstances et les gens avec bien plus de recul et de patience qu’avant. Parce que Jésus habite encore plus en profondeur en moi

Propos recueillis par Christelle Bankolé


Source : https://www.christianismeaujourdhui.info/2021/04/18/en-faisant-confiance-a-dieu-je-me-sens-libre/

Vivement 2033 !

 

L’année 2033 s’annonce enthousiasmante pour qui s’intéresse à la mission et à l’annonce de l’Evangile aux nations et à Jésus. 2033 correspond aux 2000 ans de la résurrection du Christ. La date est approximative, à cause de l’erreur de calcul d’un moine du cinquième siècle, Denys le Petit. Elle reste cependant hautement symbolique. Cette année-là, Pâques fera l’objet d’un grand rassemblement, organisé par le mouvement Jesus Celebration 2033 (JC2033). Mais les festivités ne s’arrêteront pas là, car après Pâques vient l’Ascension de Jésus, puis la Pentecôte.

C’est pour cet autre anniversaire - les 2000 ans de l’effusion du Saint-Esprit sur les Apôtres et leur envoi missionnaire à travers le monde - que dix agences mondiales de traduction de la Bible travaillent d’arrache-pied. Réunies au sein de l’alliance illumiNations, ces organisations de traduction se sont fixé pour objectif de rendre la Bible disponible - au moins en partie - dans toutes les langues du monde pour cette Pentecôte 2033.


2000 langues n’ont encore aucune traduction de la Bible

 


Après JC2033, que les organisateurs annoncent comme la plus grande célébration de toute l’Histoire, illumiNations se lance dans la plus grande campagne de traduction de la Bible jamais lancée. Un travail colossal attend les traducteurs car parmi les 7360 langues parlées dans le monde, plus de 2000 d’entre elles n’ont encore aucune traduction. Les traducteurs espèrent garantir à 95% de la population mondiale un accès à une Bible complète, à 99,96% des habitants un accès au Nouveau Testament et à 100% de la population un accès à une partie des Ecritures d’ici douze ans. «Nous pensons que 2033 sera une année importante dans la vie de l’Eglise», souligne l’un des organisateurs.

 

 

Ces deux défis extrêmement ambitieux ne peuvent que rendre joyeux, surtout en cette période de pandémie. Des projets unissant des milliers de chrétiens peuvent en effet être planifiés au-delà du brouillard ambiant à court terme. D’ailleurs il est important de rappeler que malgré les perturbations causées par le Covid-19, en toute discrétion et par un travail méticuleux et persévérant, les Ecritures ont été traduites pour la première fois dans 46 langues en 2020. Ce sera en moyenne trois fois plus chaque année si les objectifs ambitieux sont atteints.

Source : Vivement 2033! - Christianisme Aujourd'hui (christianismeaujourdhui.info)

Journée des peuples sans accès à l'Évangile

86% des musulmans, des hindous et des bouddhistes de ce monde n’ont aucun ami chrétien dans leur propre culture.

En évoquant le déséquilibre de nos priorités chrétiennes Oswald J. Smith écrit : « Nous attendons la seconde venue de Jésus pendant que la moitié du monde n’a jamais entendu parler de sa première venue ».

L’Église a besoin de développer une vision pour les missions auprès des sans-accès à l’Evangile. Car 86% des musulmans, des hindous et des bouddhistes de ce monde n’ont aucun ami chrétien dans leur propre culture. Ils font probablement partie des quelques 7000 peuples considérés comme sans accès à l’Évangile. Un peuple sans accès à l’Évangile est un peuple (ou groupe ethnique) au sein duquel il n’y a pas de communauté autochtone de chrétiens croyants avec un nombre et des ressources adéquats pour évangéliser ce peuple sans aide extérieure (transculturelle).

C’est parce que cette réalité persiste que la Journée des peuples sans accès à l’Évangile existe. Dimanche 23 mai, nous vous proposons de vous joindre, en église, à cette journée spéciale qui s’inscrit pleinement dans l’esprit de la Pentecôte (Actes 1.8).

Sous quelles formes ? Culte dominical, réunion de prière, groupe de maison : n’hésitez pas à proposer ce sujet dans l’une de vos rencontres, dans le format le plus adapté pour vous ! Et à la date qui vous convient le mieux. Vous êtes bien sûr libres de programmer l’initiative à une autre date en mai, juin ou septembre. Pour ce faire, nous vous mettons à disposition un pack de ressources gratuit qui vous aidera à préparer une rencontre édifiante sur cette thématique. Il contient de nombreuses informations, entre autres : des vidéos de sensibilisation, des informations et projets parmi 12 peuples différents à travers le monde, des sujets de prière précis liés à des actions de terrain, et d’autres ressources actuelles et factuelles.

En parallèle le mouvement Génération Propulsion propose pour les groupes de jeunes le samedi 22 mai une soirée pour vivre la mission sous la forme d’une émission tv, aves des invités, des témoignages, des jeux, des défis et des surprises ! ➡ Infos et inscription sur Génération Propulsion.

Le pack est intégralement digital. Il est téléchargeable grâce au lien qui vous sera envoyé suite à votre inscription (dès mi-avril). Les outils sont adaptés pour une rencontre en présentiel ou distanciel, selon ce que votre cœur et les règles sanitaires vous le disent.

➡ RESERVEZ LE PACK SUR NOTRE SITE : WWW.PEUPLES-SANS-ACCES.COM !

Nous croyons que chaque chrétien et que chaque église a un rôle à jouer pour que les peuples sans accès à l’Évangile aient l’opportunité d’entendre la bonne nouvelle de Jésus-Christ et que les personnes les composant puissent devenir Ses disciples qui feront des disciples ! Ne sous-estimez pas votre rôle dans la mission que Dieu confie à Son Église ! Votre part a une valeur importante pour Lui.

Que Dieu bénisse votre assemblée et l’utilise pour Sa gloire !

L’équipe organisatrice Journée des peuples sans accès à l’Évangile Un événement proposé par Connect MISSIONS

Source : Journée des peuples sans accès à l'Évangile | CNEF

Retour sur le Consistoire supérieur

 

Une rencontre en visio avec l’archevêque luthérienne d’Uppsala Antje Jackelén, primat de Suède.

Le Consistoire supérieur de l’EPCAAL s’est réuni le samedi 20 mars 2021 pour sa 3e réunion en visioconférence. La dernière réunion en présentiel avait eu lieu en avril 2019 à Munster. La communication numérique constitue à la fois un rétrécissement, puisque nous restons limités à nos écrans, et un élargissement, car nous pouvons rencontrer le monde entier. C’est cette possibilité qu’a choisie le Consistoire supérieur en invitant l’archevêque luthérienne d’Uppsala Antje Jackelén, primat de Suède. 

 

Tous bousculés par la pandémie :
comme le prophète Elie “Que faisons-nous ici ?”

 

Le message introductif du Président Christian Albecker avait été transmis au préalable aux membres du Consistoire supérieur, sous forme d’enregistrement vidéo et de texte écrit (voir ci-dessous). A partir du récit de la rencontre du prophète Elie avec Dieu au Mont Horeb (I Rois 19, 11-13), le Président s’est interrogé sur la parole que Dieu nous adresse aujourd’hui. Ce Dieu qui n’est pas dans la tempête, le tremblement de terre ou le feu des catastrophes de ce monde, mais dans le murmure d’une question : « Que fais-tu ici ? ». La pandémie nous bouscule par ses conséquences économiques, sociales, psychologiques et spirituelles, tout particulièrement pour les jeunes, par les enjeux écologiques qu’elle révèle et par les libertés fondamentales qu’elle remet en cause. Sur tous ces enjeux, Dieu nous interpelle : « Que fais-tu, que faites-vous ? »

 

La “laïcité” à la suédoise

Après un débat sur ce message, le Consistoire supérieur a accueilli l’archevêque Jackelén, qui s’est exprimée en anglais, avec traduction simultanée en français. L’Eglise de Suède est passée à la Réforme luthérienne au 16e siècle, par décision du roi Gustave Vasa, et a gardé de l’ancienne Eglise son vocabulaire et ses expressions liturgiques. Elle a cessé en 2000 d’être Eglise d’Etat, et vit des contributions de ses membres et des revenus de son patrimoine, notamment forestier. Antje Jackelén est la 3e femme évêque de son Eglise, et la première archevêque. Elle a accueilli le 31 octobre 2016 le Pape François en la cathédrale de Lund pour l’ouverture des 500 ans de la Réforme, en présence de l’évêque palestinien Munib Yunan, alors président de la Fédération Luthérienne Mondiale. L’Eglise luthérienne, organisée en 13 diocèses, regroupe 56 % de la population suédoise. Cette société qui avait la réputation d’être homogène sur le plan religieux et culturel est devenue multiculturelle et multireligieuse. Le défi majeur pour l’Eglise est aujourd’hui, selon l’archevêque Jackelén, celui de l’éducation et de la place de la religion dans la société suédoise : si la France est aux prises avec la question de la laïcité, la Suède est tentée de marginaliser la religion au nom de la neutralité. La pandémie a cependant permis un renouveau de la reconnaissance sociale et politique de l’Eglise de Suède.

Malgré les différences historiques et culturelles entre nos Eglises, les problématiques et les défis sont étonnamment semblables : la pandémie (étymologiquement « tous les peuples ») nous aura permis de prendre conscience de notre proximité et de notre communion dans le Christ !

Source : Retour sur le Consistoire supérieur - Uepal

France : la librairie chrétienne CLC France reprend les Éditions Vida

L’information a été officiellement communiquée le 8 avril. Suite au départ de Jean-Luc Cosnard, le président des Éditions Vida, la librairie Chrétienne CLC France a repris les activités des éditions Vida.

La signature de l’acte de session a eu lieu le 7 avril au soir, à l’issue d’une longue réunion. Les négociations avaient commencé en mai 2020. « Je suis fatigué mais reconnaissant au Seigneur pour nos 70 ans et pour ce souffle nouveau, cet accroissement d’activités et le renforcement du pôle édition. Cela va nous faire davantage travailler avec des partenaires étrangers», confie Hervé Lessous, le directeur de la CLC France. Les Éditions Vida garderont leur nom.

Le fruit d’un an de négociation

En juin 2020, le CA de la CLC France avait validé le projet à l’unanimité. «Avec le temps, il a fallu négocié les modalités. On s’est retrouvé hier soir pendant cinq heures pour finaliser les contrats de reprise signés le jour même avec une date de validité fixée au 7 avril. » « Jean-Luc Cosnard m’a demandé l’an dernier si je connaissais une structure qui pourrait reprendre les Éditions Vida. En y réfléchissant, je me suis dit : et pourquoi pas nous ? Je trouvais que cela avait du sens. »

Les trois salariés des Éditions Vida ne poursuivront pas l’aventure. Une nouvelle responsable éditoriale a été recrutée à temps plein pour reprendre cette activité, et prendra son poste courant avril.

Des collaborations déjà en cours

À l’occasion des 70 ans de la librairie CLC France, la parution d’une nouvelle version du Voyage du Pélerin est prévue pour le mois de juin. Les Éditions Vida rejoignent le pôle édition de la CLC France qui existe depuis les années 70 et rassemble aujourd’hui 150 titres et quelques Bibles. « On était déjà 

partenaires et on connaît en partie ces éditions déjà très connues en francophonie, dans les pays africains notamment. » La CLC, présente au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Bénin, prépare d’ailleurs le projet « Des Bibles pour l’Afrique francophone! » et espère proposer 10 000 Bibles au sein de quatre librairies d’Afrique de l’Ouest. «On récolte 35 000 euros pour ce projet. »

L’activité des Éditions Vida a débuté en 1990 en France. Jean-Luc Cosnard a participé au développement des éditions de nombreux auteurs très connus comme David Wilkerson, John Bevere, Stormie Omartian… Les Éditions Vida sont aussi connues pour la publication des Bibles Thompson et de la Bible de l’Aventure pour les jeunes. 

Source : France: la librairie chrétienne CLC France reprend les Éditions Vida - Evangeliques.info 

Les jeudis de la mission sont lancés !

Le Défap lance une série de webinaires et d’ateliers en ligne sur Zoom : les jeudis de la mission.

Dans la perspective d’une réflexion de fond engagée depuis 2019, le Service protestant de mission-Défap souhaitait tenir, en mai 2020, trois journées d’ateliers avec des membres engagés de ses Églises fondatrices et de ses partenaires. Les trois journées de mai 2020 se sont muées en deux journées en avril 2021, avant de devenir un événement virtuel qui se tiendra en six rendez-vous en ligne.

Un mot à revisiter

Le samedi 10 avril, le professeur honoraire Jean-François Zorn donnera la première partie de sa conférence introductive sur La mission, un mot mutant ? « L’idée de ces ateliers en ligne, les jeudis de la mission, est de parler de ce mot ambivalent de “mission”, dans un monde qui connaît de profondes mutations », souligne Florence Taubmann, secrétaire exécutive du Défap en charge de l’animation et cheville ouvrière de ces rencontres. Cette conférence de lancement se prolongera le jeudi 22 avril. Ensuite, les jeudis de la mission auront lieu tous les 15 jours, jusqu’au 17 juin.

Garder l’esprit de l’atelier

« Nous souhaitions conserver cette dimension d’ateliers, d’échange et de partage en groupe avec nos partenaires, et ne pas transformer ces rendez-vous en simples conférences en ligne, explique Florence Taubmann. C’est pourquoi après une conférence d’environ une demi-heure, chaque jeudi de la mission donnera lieu à environ une heure de travail en petits groupes, avant une conclusion commune ».

Programme

  • Samedi 10 avril de 10 h à 12 h : La mission, un mot mutant ? – Des temps bibliques à la Réformation (XVIe siècle).
  • Jeudi 22 avril de 18 h 30 à 20 h : La mission, un mot mutant ? – du Réveil (XIXe siècle) à nos jours.
  • Jeudi 6 mai de 18 h 30 à 20 h : La mission, un mot universel. L’universel est en crise.
  • Jeudi 20 mai de 18 h 30 à 20 h : La mission, un mot personnel. L’individu est en crise. L’individu entre conscience et inconscience.
  • Jeudi 3 juin de 18 h 30 à 20 h : L’humain singulier-pluriel contre la guerre des dieux.
  • Jeudi 17 juin de 18 h 30 à 20 h : La mission : des témoignages. Ils la vivent, ils la racontent.

Inscriptions: www.defap.fr

S
ource : Les jeudis de la mission sont lancés ! - Regards protestants